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Longtemps utilisée pour l’isolation thermique et acoustique des bâtiments, la laine de roche reste un choix répandu en rénovation.

Mais à l’heure où le confort d’été prend une place centrale, est-elle toujours une option pertinente ? On fait le point 👇

Qu’est-ce que la laine de roche ?

Commençons par le commencement : la laine de roche est un isolant minéral, fabriqué à partir de basalte, une roche volcanique chauffée à très haute température (environ 1 400°C) puis transformée en fibres.

Elle est proposée sous forme de panneaux semi-rigides, de rouleaux ou de flocons en vrac, ce qui facilite son adaptation aux différents postes de travaux : murs, combles, rampants, planchers… Pour vous donner une idée, voici les différents tarifs en fonction de l’usage de la laine de roche : 

Type d’isolation Matériau Prix par m² (avec pose)
ITE Laine de roche 240€
ITI Laine de roche 137,50€
Isolation toiture terrasse Laine de roche 264€
Isolation combles perdus Laine de roche 76€
Isolation rampants ITI Laine de roche 156€
Isolation rampants sarking Laine de roche 238€
Isolation faux plafond Laine de roche 80€
Plancher Laine de roche 46,20€

Performances de la laine de roche

Côté thermique, la laine de roche assure une bonne isolation hivernale (avec une conductivité thermique autour de λ = 0,035 W/m.K), notamment pour les murs ou combles perdus. Elle offre aussi un confort acoustique remarquable, ce qui la rend intéressante pour les logements en zone urbaine ou proches de routes passantes.

Autre atout souvent mis en avant : sa résistance au feu. Ignifugée, elle est particulièrement préconisée dans les ERP ou les zones à risques (chaufferies, combles techniques).

Pour situer la laine de roche parmi d’autres matériaux, vous pouvez retrouver notre article comparatif des isolants thermiques

Quel impact écologique pour la laine de roche ?

C’est ici que la laine de roche (et tous les autres isolants minéraux) montre ses limites. Sa fabrication est énergivore : elle nécessite de faire fondre le basalte à très haute température, ce qui génère des émissions de CO₂ non négligeables.

Contrairement aux isolants biosourcés (chanvre, ouate de cellulose, laine de bois…), la laine de roche n’est pas renouvelable et ne provient pas de ressources agricoles ou recyclées.

Elle est également difficilement recyclable, car les liants et les traitements de surface compliquent sa réutilisation. Son impact carbone reste toutefois inférieur à celui des isolants pétro-sourcés comme le polystyrène expansé ou extrudé.

La laine de roche vs les isolants biosourcés

Le confort d’été

Comparée aux isolants écologiques, la laine de roche est clairement moins performante pour le confort d’été. Lorsque les températures vont augmenter, l’intérieur de votre logement va se mettre à chauffer dès l’heure du déjeuner.

Le déphasage thermique correspond au temps que met la chaleur extérieure pour traverser l’isolant et atteindre l’intérieur du logement. Plus ce temps est long, plus vous gagnez en confort en repoussant la montée en température pendant la journée, notamment lors des pics de chaleur. C’est particulièrement essentiel dans les chambres sous les toits ou les logements orientés plein sud.

Ce temps n’est que de 6 heures pour la laine de roche contre 15 heures pour la laine de bois par exemple. 

Voici un tableau récapitulatif du temps que met la chaleur à traverser chaque matériau pour une même épaisseur d’isolant : 

Matériau Déphasage pour 20 cm d’isolant
Laine de roche 6 heures
Laine de bois - panneaux souples 10 heures
Laine de bois - panneaux denses 15 heures
Ouate de cellulose en vrac 10 heures
Ouate de cellulose en panneau 12 heures

Dans une logique de résilience face aux canicules à répétition, les isolants biosourcés restent les plus adaptés pour préserver un confort thermique sans recourir à la climatisation.

Le prix 

D’un point de vue budgétaire, la laine de roche n’est pas forcément la solution la moins chère face aux isolants bio-sourcés. 

La laine de roche est tout de même plus intéressante financièrement parlant dans le cadre d'une isolation des murs par l’intérieur ou de l'isolation des rampants en sarking :

Usage de l’isolant Laine de roche Fibre ou laine de bois Ouate de cellulose
ITE 240€ 240€ 370,88€
ITI 137,50€ 156,25€ 162,50€
Isolation toiture terrasse 264€ 300€ 288€
Isolation combles perdus 76€ 96€ 80€
Isolation rampants ITI 156€ 190€ 132€
Isolation rampants sarking 238€ 280€ 308€
Isolation faux plafond 80€ 85€ 75€
Plancher 46,20€ 52,50€ 54,60€

Même si la laine de roche peut sembler compétitive sur certains usages comme l’ITI ou le faux plafond, elle perd en intérêt sur des postes clés pour le confort d’été comme l’ITE ou le sarking. En rénovation performante, il est souvent plus stratégique d’investir légèrement plus dans un isolant qui agit à la fois sur les consommations hivernales et la surchauffe estivale.

Perspirance

La perspirance désigne la capacité d’un matériau à laisser passer la vapeur d’eau tout en restant étanche à l’air. Les isolants biosourcés comme la ouate ou la laine de bois offrent une régulation naturelle de l’humidité, limitant ainsi les risques de condensation, moisissures et inconforts. À l’inverse, la laine de roche est peu perspirante et n’apporte pas cette “respiration” naturelle au bâtiment.

À savoir : en plus de leur origine renouvelable, les isolants biosourcés ont une fin de vie plus vertueuse : certains sont compostables ou recyclables, contrairement à la laine de roche, qui finit souvent en décharge.

Pourquoi Ithaque préconise les isolants biosourcés en priorité ?

Chez Ithaque, nous plaçons la rénovation durable au cœur de notre démarche. C’est pourquoi, nos experts thermiciens recommandent quasi-systématiquement des isolants biosourcés lorsqu’ils sont techniquement envisageables.

Ces matériaux permettent un meilleur confort thermique toute l’année, sont plus vertueux sur le plan environnemental et ouvrent droit à des aides financières renforcées dans le cadre des rénovations performantes (MaPrimeRénov’, éco-PTZ, etc.).

Dans quels cas la laine de roche peut rester un bon compromis ?

La laine de roche n’est pas forcément à bannir, surtout lorsqu’elle permet d’éviter des solutions bien plus polluantes. Voici quelques cas où il peut-être intéressant d’envisager ce matériau :

  • Si le projet initial prévoyait du polystyrène ou du polyuréthane (plus néfastes écologiquement),
  • Dans des bâtiments à risque incendie ou classés ERP, où les normes feu imposent un classement A1.
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